Histoire de ponctuation
- labelcorrection
- 26 mars
- 2 min de lecture

Vous ne connaissez pas ces signes de ponctuation ? Pourtant, ils ont bel et bien existé !
En France, on compte un peu plus d'une dizaine de signes de ponctuation. Mais à côté de cette base commune qu'on utilise (presque) tous les jours, des signes étonnants sont apparus dès le XIXe siècle.
Le point d'ironie (؟), proposé par le poète français Alcanter de Brahm, indique qu'une phrase doit être prise au second degré.
Le point exclarrogatif (‽) a été imaginé par le publiciste américain Martin Speckter pour donner plus d'impact à ses réclames.
Le point d'aisance (ῳ), aussi appelé point de m*rde, du poète Moche Ohl servait à dire le mot de façon moins vulgaire.
Le romancier Hervé Bazin est aussi à l'origine de plusieurs signes de ponctuation : le point d’acclamation (deux points d’exclamation inclinés représentant le V de la victoire) ; le point d’autorité (symbolisant le parasol d’un sultan) ; le point de conviction (un point d’exclamation transformé en croix) ; le point de doute (oscillant entre le point d’exclamation et le point d’interrogation) ; le point d’amour (deux points d’interrogation formant un cœur).
Raymond Queneau, autre écrivain français, crée le point d’indignation : un point d’exclamation tête en bas.
Olivier Houdart et Sylvie Prioul ont quant à eux inventé le point de dépit mêlé de tristesse, formé de trois points verticaux.
Tous ces éléments de ponctuation n’ont jamais réellement eu d’application dans la vie courante et ont une fonction plus poétique que pratique. Ils ont été assez vite mis de côté par les smileys, puis par les émojis à la fin du XXe siècle, qui permettaient d'exprimer des sentiments de manière plus reconnaissable.
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