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Les anglicismes

Dernière mise à jour : 26 janv. 2023


Toutes les langues empruntent une partie de leur lexique aux autres langues. Un mot importé d’une autre langue est appelé emprunt.

Lorsque ces emprunts viennent de l’anglais, on les appelle des anglicismes.
Leur usage est souvent critiqué, notamment quand ils sont employés au détriment de la langue française.

Certains mots empruntés à l'anglais se sont toutefois intégrés à la langue française et sont donc acceptés, ils sont dits « francisés ». C'est le cas de week-end, shopping ou challenge.

D'autres, non francisés ou quand le doute persiste, sont considérés comme incorrects, car il existe des équivalents en français pour les réalités qu'ils désignent. Ces anglicismes critiqués doivent alors être remplacés.

Les équivalents français ne sont obligatoires que dans les organismes et les administrations dépendant de l’État (ministères, parlement, autorités judiciaires) et quand ils appartiennent à des domaines techniques (biologie, énergie, météorologie, sports, etc.), sont officiellement définis et un équivalent français est adopté.

Il existe plusieurs sortes d'anglicisme.

L'anglicisme sémantique est l'attribution d'un sens proprement anglais à un mot qui existe déjà dans la langue française. C'est le « faux-ami » qui découle très souvent d'une erreur de traduction.
Exemple: Pratiquer (to practice) au sens de s'entraîner.


L'anglicisme lexical est un emprunt direct à la langue anglaise.
Exemple: Pacemaker au lieu de stimulateur cardiaque.

L'anglicisme syntaxique est une traduction mot à mot d'une expression ou d'une structure de phrase proprement anglaise. Il découle souvent d'un emploi incorrect des prépositions (à, de, pour, avec, etc.). C'est la traduction mot à mot.
Exemple : Un patient sous observation au lieu d'un patient en observation.

L'anglicisme phonétique est commis lorsque l'on prononce un mot français à l'anglaise.
Exemple : Interview prononcé Ine-terviou.

L'anglicisme orthographique est la confusion créée lorsque des mots existants en anglais influence la graphie française.
Exemple: trafic et non traffic.

Certains emprunts contribuent à la vie de la langue, quand le français n’a pas d’équivalent, quand ils répondent à un besoin et quand leur sens est tout à fait clair. C’est le cas par exemple de « confortable » qui ne connaît pas d'équivalent.
D’autres sont particulièrement critiqués, notamment quand ils introduisent la confusion alors que des équivalents existent. C’est le cas de « finaliser » ou « cool ».
D’autres enfin sont jugés inutiles et relèvent plus d’une mode. C'est le cas par exemple des « feedback », « brainstorming » ou autre « debriefing ».

Il y a donc un tri à opérer et quelques recherches à mener. Chez Label Correction, tous ces aspects sont pris en compte lors de la correction de vos écrits.

Vous souhaitez faire corriger votre texte ?
N’hésitez pas à prendre contact à l’aide du formulaire en ligne ou par mail (label.correction@gmail.com).

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