Non, je ne corrige pas que les fautes d'orthographe !

Vous pensez qu'il est inutile de faire corriger votre roman parce que vous êtes bon en orthographe ou connaissez quelqu'un qui l'est ?

Corriger, c'est traquer les erreurs de grammaire, d'orthographe, de ponctuation, de typographie… mais pas que !

Un pléonasme est une expression dans laquelle la même idée est véhiculée deux fois.

Exemple : La réalité des choses est bien différente (au lieu de « la réalité est bien différente » ou « les choses sont bien différentes »).

Un barbarisme est une erreur par altération de mot ou de sens (barbarisme lexical), ou encore une conjugaison fantaisiste (barbarisme grammatical).

Exemple : Assis-toi ! (au lieu de «assois-toi » ou « assieds-toi »)

Un solécisme est un emploi syntaxique fautif, une construction de phrase non conforme aux règles de grammaire.

Exemple : Je me rappelle de nos douces années (au lieu de « Je me rappelle nos douces années »).

Un janotisme (ou jeannotisme), c’est la construction d’une phrase entraînant une ambiguïté.

Exemple : J’ai vu le chat de la voisine qui a griffé mon père.

(Est-ce le chat ou la voisine qui a griffé le père ?)

Une impropriété consiste en l’emploi incorrect d’un mot ou d’une expression qui existe dans la langue.

Exemple : Ce n’était pas mon intention, loin s’en faut ! (au lieu de « loin de là » ou « tant s'en faut »)

Un anachronisme consiste à attribuer à une époque ce qui appartient à une autre.

Exemple : L’histoire de La ligne verte se déroule en 1935 dans une prison de Louisiane qui abrite les condamnés à la chaise électrique.

(*Petit souci : dans les années 30 en Louisiane, les condamnés à mort n’étaient pas électrocutés, mais pendus.)

Un anacoluthe est une rupture dans la construction syntaxique d’une phrase.

Exemple : Assis sur la plage, le soleil lui brûlait la peau.

(Ce n'est pas le soleil qui est assis sur la plage…)

Un zeugme consiste à coordonner des termes qui ne se construisent pas de la même façon.

Exemple : Il entre et sort de la pièce sans arrêt.

(Le verbe « entrer » est introduit par la préposition « dans », tandis que « sortir » s'emploie avec la préposition « de »)

Et si vous recherchez une correctrice, vous êtes au bon endroit !

« Vous ne trouverez jamais ce que vous ne cherchez pas. » (Confucius)